enquête

Poursuite de l'enquête Hérisson

Au cours de l'année 2019, près de 1000 observations de Hérisson d'Europe ont été récoltées par 300 contributeurs.

Les observations concernent 56% de hérissons vivants (indices de présence compris) et 44% de hérissons morts, principalement victimes de la route. Le nombre de hérissons observés varie en fonction des saisons, avec un pic au printemps et au début de l'été. Les hérissons vivants sont observés en majorité dans les parcs et jardins, où ils trouvent des gîtes et de la nourriture.

L'enquête hérisson en Pays Marennes-Oléron se poursuit en 2020 afin de compléter les données sur sa répartition. N'hésitez pas à signaler vos observations sur le formulaire en ligne.

 

 

Printemps de l'enquête Hérisson

Le printemps s'installe et l'enquête Hérisson en Pays Marennes-Oléron apporte de nouvelles observations. Plus de 340 réponses à l'enquête ont été réalisées depuis le début de l'année. Les communes où les données manquent (5 réponses ou moins) sont Saint-Sornin, Le Gua, Saint-Denis-d'Oléron et Saint-Trojan-les-Bains.

Les habitats où le Hérisson est le plus souvent observé sont les jardins et parcs des zones urbaines. Quelques observations mentionnent le Hérisson dans les dunes et le marais. Cela apporte de nouveaux éléments sur l'écologie du Hérisson. 58% des Hérisson observés pendant cette enquête sont vivants. Vous pouvez toujours signaler vos observations sur le formulaire de l'enquête Hérisson en Pays Marennes-Oléron !

Graph milieux enquete herisson mai 2019            Herisson Marennes obios

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Le retour du Hérisson

Météo France nous annonce que l’hiver 2018-2019 se classe parmi les 10 hivers les plus doux depuis le début du XXe siècle. Cet hiver doux est certainement l’explication de l’activité précoce du Hérisson dans le Pays de Marennes Oléron. Les premiers retours de l’enquête, nous indiquent un début d’activité dès le mois de janvier sur Oléron : un individu vivant le 7 janvier en début d’après-midi, deux individus écrasés le 9 janvier. On note des observations plus régulières à partir de la mi-février.
 
Le détail de ce début d’activité du Hérisson en pays de Marennes-Oléron est visible sur le graphique ci-dessous.

 

Phenologie enquete herisson mars 2019

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Un crapaud dans mon jardin Saint-Georgeais

De février à septembre 2016, le Parc de l’Estuaire, le Conseil départemental de la Charente-Maritime et l’association OBIOS organisent une enquête participative sur la population de Crapauds communs Bufo bufo spinosus à Saint-Georges-de-Didonne.

L’objectif de l’enquête "Un crapaud dans mon jardin Saint-Georgeais" est de mieux connaître les populations de ces hôtes discrets. Les informations recueillies complèteront utilement les études menées lors des opérations de sauvetage de crapauds de la forêt de Suzac et feront l’objet d’une réunion-bilan le 27 octobre.

Si vous souhaitez faire part de vos observations, vous pouvez retirer une fiche au Parc de l'estuaire, à l'office de tourisme de Saint-Georges-de-Didonne ou saisir vos informations en ligne.

          Enquete crapaud

Pour en savoir plus:

Note sur le site de l'Office de tourisme

Fiche enquête en ligne

Les Français et la nature

Le numéro de mai de Terre sauvage (n°316) propose un sondage intitulé "Les Français et la Nature". Ce dernier s'intéresse à la relation entretenue par les français avec la nature.

A la demande de l'association Fête de la nature, Opinion Way a réalisé ce sondage en mars 2015. Voici ce que les sondés ont affirmé :
 
- "La nature c'est le vert" : Le vert (17%), la végétation (11%), les arbres (8%) : la verdure et la végétation sont les premiers termes évoqués pour qualifier la nature. A la question Pour vous quel est le mot qui représente le mieux la nature ? Les sondés pensent d'emblée au monde chlorophyllien. La faune (3%) arrive loin derrière.
 
- La nature : un lieu de bien être et de ressourcement avant tout : Les français interrogés ont une vision très positive de la nature. Pour 96 % d'entre eux, la nature est une source de bien être, pour 89 % un lieu de loisir. En revanche seulement 51 % pensent que la nature est une ressource à exploiter au profit de l'être humain. Enfin il sont peu à penser que la nature puisse être un lieu hostile et innaccessible (11%) ou ennuyeux (13%). Il semble que les jeunes et les urbains soient plus enclins à avoir cette perception de la nature.
 
- La nature : suffisamment présente !
66 % des français considèrent la nature comme suffisamment présente autour d'eux. Mais quel type de nature ? Le sondage ne le dit pas. Il affirme cependant qu'un tiers des interrogés ressentent un manque de nature au quotidien. Enfin il y a une gradation logique : le manque de nature est plus fort selon la taille de l'agglomération où habitent les interviewés (Seul 33% des habitants de Paris et de sa périphérie estiment que la nature est suffisamment présente autour d'eux). 
 
- Les français veulent connaître la nature :
Beaucoup des personnes interrogées admettent ne pas bien connaître les espèces françaises (34 % ne connaissent pas bien la faune et la flore française).
Mais cette méconnaissance est loin d'être négative. En effet 2/3 des français souhaiteraient mieux connaître faune et flore. Une volonté notamment très marquée chez les 25-34 ans.
 
- ils la savent menacée :
Les sondés sont conscients des menaces qui pèsent sur les espèces animales et végétales. Et parmi les conséquences de ces menaces, le risque très important de voir disparaître d'autre espèces est cité en premier (pour 48 % d'entre eux). Suivent les risques pour la reproduction des plantes et la survie de l'espèce humaine (92 % d'entre eux ont intégré ce fait)
Les causes de ces menaces sont moins bien connues. Beaucoup citent la pollution (68 %) et l'urbanisation (61 %). La disparition des habitats naturels est bien moins citée (49 %).
 
- La nature est prioritaire !
Le chiffre clé de ce sondage est peut être celui-ci : 83 % des français (soit plus des 2/3) interrogés estime qu'il faut "favoriser la nature quitte à freiner le développement économique et les transports dans notre région". Les premiers à affirmer cela comme une évidence ? Les 25-34 ans ! Il y sont favorables à 89 %.
 
- Comment je m'implique ?
Les quatre premières pratiques évoquées sont les suivantes : le tri des déchets (82 %), la limitation des produits chimiques (64%), l'éducation des enfants à la nature (39 %), la consommation de produits bios et locaux (33%). En revanche, peu voient le fait de faire des dons à des associations ou fondations comme une façon de s'impliquer (5%). Et ils sont peu à participer à des inventaires d'espèces (4%)
Enfin, seul 12 % des sondés déclare s'impliquer au sein d'associations agissant en faveur de la nature. Pour quelles raisons ? Le manque de temps (39 %) est invoqué, notamment chez les plus jeunes.
La deuxième raison invoquée traduit une certaine défiance vis à vis de ces associations.
20 % des personnes interrogées estiment que s'engager au sein d'une association n'est pas la meilleure façon de protéger la nature. Un chiffre qui augmente encore chez les plus de 65 ans (35 %).
 
Le sondage complet est à lire dans le magazine Terre Sauvage, actuellement en kiosque.
 
 
                                       Terre sauvage couverture mai 2015