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Soirée Pierre Rabhi

Vendredi 24 mai, l'association TERDEV organise une soirée au Théâtre du Gallia à Saintes avec la projection du film "Pierre Rabhi - Au nom de la terre", suivie par une discussion animée notamment par des agriculteurs bio.

Site du Gallia

Pierre Rabhi - Au nom de la terre

Fonte des glaces du Grand Nord

L'année 2012 a été marquée par une fonte record de la banquise arctique, s'approchant ainsi de la superficie des glaces de mer de l'hémisphère nord la plus faible jamais enregistrée.

Evolution de la fonte de la banquise arctique en 2012, comparé à 2007 et à la moyenne entre 1979 et 2000 (NSIDC).

Ainsi, les observations par satellite et les mesures d'épaisseur de glace réalisées par des scientifiques ont montrées que la banquise a fondu plus tôt, avec plus d'ampleur et à des altitudes habituellement épargnées par le dégel. Certains scientifiques estiment qu'un effondrement de la banquise arctique pourrait survenir en 2015 ou 2016, car la glace fond plus en été qu'elle ne peut se reconstituer en hiver. De plus, une étude récente a montré que la fonte des glaces du Groenland, sous certaines conditions, pourrait être irréversible.

Ces observations sont un signe inquiétant du changement climatique. L'Organisation Météorologique Mondiale (agence de l'ONU) a mentionné que 2012 est la 9ème année la plus chaude enregistrée depuis 1850, et que malgré la variabilité naturelle du climat, les phénomènes météorologiques résultent de plus en plus du changement climatique.

La fonte des glaces de l'Arctique serait une catastrophe mondiale qui entrainerait une modification des courants océaniques et atmosphériques ainsi qu'un relargage de substances polluantes dans l'atmosphère qui affecteraient profondément le climat mondial. D'autre part, la fonte des glaces du Groenland pourrait contribuer à une élévation importante du niveau de la mer.

 

En juillet 2012, la calotte glaciaire du Groenland présentait des signes de fonte de sa superficie (AP/John Mcconnico).

Source: le Monde Planète
Les glaces du Groenland plus sensibles au réchauffement que prévu
Fonte record des glaces dans l'Arctique et au Groenland
La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans
L'OMM alarmée par la fonte record des glaces de l'Arctique en 2012

CITES 2013

La convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (Cites) interdit ou régule le commerce d'espèces protégées. Elle est révisée tous les 3 ans, en modifiant la liste des espèces concernées et les modalités d'application, lors des conférences des parties.

En mars 2013 a eu lieu la dernière conférence des parties : Elle a notamment permis de mieux prendre en compte la préservation de 5 espèces de requins menacées par le commerce de leurs ailerons, en les inscivant à l'annexe II (espèces dont le commerce est réglementé).

Cependant le commerce de certaines espèces gravement menacées, comme l'Ours polaire et l'Elephant d'Afrique, a été de nouveau autorisé face à la pression des pays exportateurs.

La Cites se heurte également au problème du braconnage et du commerce illégal de nombreuses espèces protégées.

Source: actu-environnement.com

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Actualités sur les pollinisateurs

Surmortalité des abeilles : des causes multiples

Une mortalité croissante des abeilles domestiques est observée depuis une dizaine d’années. Les facteurs de mortalité seraient les prédateurs, les parasites, les champignons, les bactéries et les virus, mais aussi les pesticides et autres substances chimiques ainsi que les cultures génétiquement modifiées. Ce déclin est accentué par une diminution de la quantité et de la qualité des ressources alimentaires. Ainsi, la Commission Européenne a déclaré à propos de la santé des abeilles qu’il « existe de plus en plus de preuves scientifiques que les abeilles qui ont accès à un mélange de pollens de différentes plantes sont en meilleure santé que celles qui se nourrissent d’un seul type de pollen.
http://www.environnement-online.com/presse/environnement/actualites/2138/biodiversite/pourquoi-et-comment-sauver-les-abeilles


Les bourdons également menacés

Une étude récente a démontré que des populations de bourdons ont décliné de manière spectaculaire aux Etats-Unis (90% de dépopulation ces 20 dernières années). Comme pour les abeilles, les causes de déclin seraient multiples, on invoque notamment l’infestation par un pathogène et la faible diversité génétique. Ces bourdons sont des pollinisateurs de baies qui participent activement au maintien de certaines récoltes. En Europe, les bourdons étant utilisés comme pollinisateurs de légumes cultivés, leur déclin pourrait avoir des conséquences économiques importantes.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/01/03/les-bourdons-importants-pollinisateurs-en-fort-declin-aux-etats-unis_1460597_3244.html

Arrêt de l’utilisation du CRUISER

Après le GAUCHO et le REGENT, l’utilisation du pesticide CRUISER® 350 vient d’être définitivement interdite. Ce puissant insecticide neurotoxique nuit gravement à l’ensemble des insectes pollinisateurs et est accusé de participer au déclin des abeilles en Europe. L’Union Internationale de l’Apiculture Française (UNAF) a dû de nouveau faire intervenir le Conseil d’Etat pour stopper les autorisations illégales accordées par l’Etat français.
http://www.unaf-apiculture.info/presse.htm


De nouvelles études scientifiques sur les pollinisateurs

19 nouvelles espèces d’abeilles ont été recensées au Canada. Cette découverte pourrait permettre d’améliorer les connaissances sur le comportement social et la pollinisation. Cependant, le déclin des populations d’abeilles combiné aux effets des changements climatiques globaux fait craindre un effondrement de la pollinisation. James Thomson, scientifique du département Ecologie et biologie évolutionnaire de l’Université de Toronto, explique qu’ « Il y a de plus en plus de décalage entre le moment où les fleurs s’ouvrent et celui où les abeilles émergent de l’hibernation ».
http://www.journaldelenvironnement.net/article/abeilles-et-pollinisation-nouvelles-etudes-canadiennes,18930


Évaluer les services rendus par la biodiversité

Dans le cadre du projet ALARM (Assessing Large-scale environmental Risks for biodiversity with tested Methods), l’INRA a démontré l’impact positif des pollinisateurs sur le rendement et la qualité des productions végétales. La valeur économique de l’écoservice de pollinisation a été éestimée à plus de 150 milliards d’Euros annuels au niveau mondial.
http://www4.inra.fr/sante-plantes-environnement/En-savoir-plus/Dossier-Abeilles


Vers une meilleure prise en compte des pollinisateurs dans la PAC ?

En Europe, on considère que 76 % de la production alimentaire et 84 % des espèces végétales dépendent de la pollinisation par les abeilles. Face aux enjeux écologiques et alimentaires, l’Europe prévoit de mieux prendre en compte les pollinisateurs dans la nouvelle PAC de 2013. Pour cela, différentes mesures devraient être mise en place : la promotion des pratiques agricoles respectueuses des pollinisateurs, le soutien aux apiculteurs, le soutien à la recherche indépendante sur la mortalité des Abeilles, une meilleure évaluation des risques et la transparence concernant les effets des produits utilisés dans l’agriculture.
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/abeilles-les-deputes-europeens-veulent-profiter-de-la-nouvelle-pac-pour-les-sauver-34099.html


Plus d’informations sur :
http://www.abeillesentinelle.net/