Articles de objectifs-biodiversite

Portes ouvertes aux jardins

Le 30 août, OBIOS participera à la journée porte ouverte du jardin du poète à Meschers-sur-Gironde, organisée dans le cadre de la journée "Portes ouvertes des jardins potagers collectifs" de la région Poitou-Charentes.

                                 Jardin de Marie-Elisabeth (c) OBIOS

Information et réservation auprès du centre socio-culturel de Meschers

Des HLM pour les cavicoles

"Des HLM pour les cavicoles" est un documentaire réalisé par Caroline Lelièvre, une étudiante de l'IFFCAM, dans lequel un des membres du comité scientifique d'OBIOS, Alain Persuy, intervient.

Un hymne à la biodiversité forestière !

Voir le documentaire

             Affiche HLM cavicoles

 

Canicule sur le Mont Blanc

L'isotherme 0°C, correspondant à l'atitude à laquelle il fait zéro degré, est générallement compris entre 3500 et 4000 mètres dans les Alpes. Cette semaine, il a atteint 5000 m et a donc dépassé le sommet du Mont Blanc.

Ce réchauffement a induit une fonte des neiges trois fois plus rapide qu'une année ordinaire, avec des conséquences sur l'accessibilité au Mont Blanc.

Cet épisode n'est pas isolé et représente une des conséquences directe du réchauffement climatique, dont les scientifiques observent des effets depuis le début du siècle dernier, avec une amplification depuis les années 1980.

Des canicules répétées pourraient avoir un impact désastreux sur le long terme avec un retrait des glaciers et une modification prodonde des écosystèmes.

            Mont blanc source infoniooz fr

Sources:

L'écologiste

Le mont Blanc victime de la canicule

Mont Blanc : les fortes chaleurs en limite l'accès

Quand la canicule fait fondre les glaciers du Mont Blanc

Découvertes nature avec les écoles

Ce printemps, OBIOS a participé à plusieurs journées pédagogiques avec des écoles primaires.

Dans la continuité de l'édition du livre "Tortue de mon marais", les enfants de l'école de Saint-Sornin et de Tonnay-Charente sont partis à la découverte du marais de Brouage, de son histoire et de ses habitants, dont la Cistude d'Europe.

D'autres journées ont été l'occasion pour les enfants des écoles de Pont-l'Abbé-d'Arnoult et de Sainte-Gemme de découvrir la faune et la flore de différents habitats de notre littoral : estran rocheux, plage et dunes.

Journee ecole marais obios            Journee ecole littoral obios   

Ces journées de découverte et de sensibilisation sont l'occasion de transmettre des connaissances sur notre patrimoine naturel.

Les Français et la nature

Le numéro de mai de Terre sauvage (n°316) propose un sondage intitulé "Les Français et la Nature". Ce dernier s'intéresse à la relation entretenue par les français avec la nature.

A la demande de l'association Fête de la nature, Opinion Way a réalisé ce sondage en mars 2015. Voici ce que les sondés ont affirmé :
 
- "La nature c'est le vert" : Le vert (17%), la végétation (11%), les arbres (8%) : la verdure et la végétation sont les premiers termes évoqués pour qualifier la nature. A la question Pour vous quel est le mot qui représente le mieux la nature ? Les sondés pensent d'emblée au monde chlorophyllien. La faune (3%) arrive loin derrière.
 
- La nature : un lieu de bien être et de ressourcement avant tout : Les français interrogés ont une vision très positive de la nature. Pour 96 % d'entre eux, la nature est une source de bien être, pour 89 % un lieu de loisir. En revanche seulement 51 % pensent que la nature est une ressource à exploiter au profit de l'être humain. Enfin il sont peu à penser que la nature puisse être un lieu hostile et innaccessible (11%) ou ennuyeux (13%). Il semble que les jeunes et les urbains soient plus enclins à avoir cette perception de la nature.
 
- La nature : suffisamment présente !
66 % des français considèrent la nature comme suffisamment présente autour d'eux. Mais quel type de nature ? Le sondage ne le dit pas. Il affirme cependant qu'un tiers des interrogés ressentent un manque de nature au quotidien. Enfin il y a une gradation logique : le manque de nature est plus fort selon la taille de l'agglomération où habitent les interviewés (Seul 33% des habitants de Paris et de sa périphérie estiment que la nature est suffisamment présente autour d'eux). 
 
- Les français veulent connaître la nature :
Beaucoup des personnes interrogées admettent ne pas bien connaître les espèces françaises (34 % ne connaissent pas bien la faune et la flore française).
Mais cette méconnaissance est loin d'être négative. En effet 2/3 des français souhaiteraient mieux connaître faune et flore. Une volonté notamment très marquée chez les 25-34 ans.
 
- ils la savent menacée :
Les sondés sont conscients des menaces qui pèsent sur les espèces animales et végétales. Et parmi les conséquences de ces menaces, le risque très important de voir disparaître d'autre espèces est cité en premier (pour 48 % d'entre eux). Suivent les risques pour la reproduction des plantes et la survie de l'espèce humaine (92 % d'entre eux ont intégré ce fait)
Les causes de ces menaces sont moins bien connues. Beaucoup citent la pollution (68 %) et l'urbanisation (61 %). La disparition des habitats naturels est bien moins citée (49 %).
 
- La nature est prioritaire !
Le chiffre clé de ce sondage est peut être celui-ci : 83 % des français (soit plus des 2/3) interrogés estime qu'il faut "favoriser la nature quitte à freiner le développement économique et les transports dans notre région". Les premiers à affirmer cela comme une évidence ? Les 25-34 ans ! Il y sont favorables à 89 %.
 
- Comment je m'implique ?
Les quatre premières pratiques évoquées sont les suivantes : le tri des déchets (82 %), la limitation des produits chimiques (64%), l'éducation des enfants à la nature (39 %), la consommation de produits bios et locaux (33%). En revanche, peu voient le fait de faire des dons à des associations ou fondations comme une façon de s'impliquer (5%). Et ils sont peu à participer à des inventaires d'espèces (4%)
Enfin, seul 12 % des sondés déclare s'impliquer au sein d'associations agissant en faveur de la nature. Pour quelles raisons ? Le manque de temps (39 %) est invoqué, notamment chez les plus jeunes.
La deuxième raison invoquée traduit une certaine défiance vis à vis de ces associations.
20 % des personnes interrogées estiment que s'engager au sein d'une association n'est pas la meilleure façon de protéger la nature. Un chiffre qui augmente encore chez les plus de 65 ans (35 %).
 
Le sondage complet est à lire dans le magazine Terre Sauvage, actuellement en kiosque.
 
 
                                       Terre sauvage couverture mai 2015